《Bonjour, Meredith Hunter. J'ai rendez-vous avec le docteur Brosh pour mon examen complet annuel》,《Bonjour, il vous attends étage 2 , chambre 123. L'ascenseur est par là-bas.》Me répondis la secrétaire en tendant le bras vers le couloir de gauche. Sans un mot de plus je me dirigeai vers les escaliers, j'étais claustrophobe suite à un petit incident qui s'était produit dans mon enfance. Je marchais rapidement, j'avais horreur des hôpitaux, rien de bon ne pouvait s'y produire mis à part des accouchements (Et encore..).

Ma dernière visite dans cet hôpital remontai à il y a un peu moins d'un ans. J'étais arrivée en courant des larmes roulaient tout au long de mes joues couleur cramoisi. Essouffler j'arrivai devant le bureau de la secrétaire, je parlai vite, trop vite. Celle-ci m'indiqua la chambre de mon grand-père sans perdre de temps je m'y rendis. Je n'eus qu'une minute pour lui dire a quel point je l'aimais avant qu'il ne pousse son dernier soupire.

Sans m'en rendre compte je m'étais arrêté en plein milieu du couloir et une larme roulait le long mon visage. Je me repris en passant mes mains sur mon visage, essuyant par la même occasion la larme que j'avais laissé échapper puis repris mon chemin. Un homme qui s'occupait sens doute de l'entretien m'informai qu'il venait de passer la serpillère et que les escaliers étaient fermer le temps que les marches sèches. Je regardais ma montre, j'étais déjà en retard de 3min. 《Combien de temps devrai-je attendre ?》, 《Un quart d'heure ou plus.》Me répondis t-il. Je n'avais plus d'autre choix que de prendre l'ascenseur. De toute manière je n'en aurai seulement pour quelques secondes, non ?

Je bombais le torse et levais la tête pour me donner du courage et marchais d'un pas déterminer vers l'ascenseur. J'entrais à l'intérieur et me blottis au fond en m'accrochant au mur comme si j'allais tomber je fermais les yeux et respirais profondément. J'entendis quelqu'un entrer à mes côtés sans prendre la peine d'ouvrir les yeux je m'adressai elle, 《Appuyez sur le numéro 2 s'il vous plaît.》 .    

Ma respiration se faisait saccadé et rapide je m'appuyais sur la rembarre pour rester debout, mes jambes étaient tremblantes et instables. L'ascenseur venait de s'arrêter. J'essayais tant bien que mal de gérer la panique qui secondes après secondes s'amplifiait. Sans m'en rendre compte je me retrouvais tremblante et transpirante à terre. Des cris s'échappaient de ma bouche entre ouverte, je marmonnai quelques phrases incompréhensibles avant que mon esprit me remontre un passage de mon enfance qui m'a traumatisé à vie.

 Flashback :

《 A l'aide ! Aidé-moi ! 》 Je criais, mais personnes ne semblaient m'entendre, je frappais violemment contre les vitres de la voiture qui étaient désormais brulante. J'avais chaud. Trop chaud. Je m'épuisais et mes yeux se fermaient au rythme de ma respiration qui se faisait de plus en plus lente.

Retour au présent :

《 Maman viens m'aider ! Mamaaaan ! 》 J'étais subitement redevenue la fragile petite fille âgé de 5 ans. Mes yeux humides laissaient des vingtaines de larme perler sur mes joues. Les yeux entre ouvert je reprenais mes esprits et comprenait que je n'étais pas dans la voiture de mon enfance, mais dans un ascenseur. Cette crise de panique m'épuisait, mais je n'arrivai pas à me reprendre je n'arrivai pas à me contrôler. Je devais sortir de cet espace confiner.

Ma respiration se faisait plus lente mais j'étais toujours paniquée, je n'avais jusque là pas fais attention à  la personne qui se trouvait à mes coter. Elle devait me prendre pour une folle. Je changeais de position pour m'asseoir en boule de sorte a positionné ma tête entre mon ventre et mes cuisses. Je me berçais moi-même en essayent de reprendre le contrôle de mon esprit.  《 Je vous en ..supplie, j.. je ne peux rester ici, j'arrive pas.., aidez-moi, je veux partir. 》 Ma phrase était entre couper d'énorme sanglot mes pensées n'étaient pas clairs j'arrivais avec difficulté à placer un mot après l'autre. Ma voix ce faisait douce et triste. Je priais intérieurement pour sortir au plus vite de cet ascenseur.
   

《 Ne vous en faites pas, tout va bien se passer, ils vont venir réparer l'ascenseur très vite. 》Je semblais avoir repris le contrôle, j'étais sortis de cette horrible crise de panique.

Je relevais la tête pour faire face à une magnifique femme aux yeux vert et cheveux blond vénitien. Elle devait avoir entre 17&19 ans. 《 Je m'appelle Lydia, et vous ? 》, 《Meredith, je m'appelle Meredith.》. Ma voix était basse je me sentais incroyablement ridicule, mon mascara avait coulé, mes yeux étaient désormais rouges et gonfler. Je ne peux m'empêcher de lui bafouiller des excuses, 《Je suis vraiment navrée, j'ai paniqué, les espaces confinés ne sont pas vraiment mon fort.》Sont visage était réconfortent, 《Ils vont arriver.》Elle était vraiment adorable, je lui souriais en guise de remerciement pour son réconfort.

Je me relevais et me dirigeai vers le bouton d'alerte que je pressai à plusieurs reprises. Celui-ci devrait nous permettre d'être mise en relation avec l'accueil ou bien un réparateur, à mon grand regret j'eus comme réponse un calme plat. Je régulais ma respiration espérant ne pas refaire une crise. Ça faisait déjà un petit moment que nous étions coincé la dedans. Ce calme était anormal. Un ascenseur était vital dans un hôpital. Un froncement de sourcils apparaissait sur mon visage et j'appuyai une dernière fois sur le bouton. Des voix se fit entendre à l'autre bout du fil, j'étais d'un seul coup plus légère, le soulagement envahissait mon corps. Des cris se faisait entendre s'était le brouhaha complet, j'en conclus qu'une personne venait de pousser son dernier soupire. 《Excuser moi, nous sommes coincé dans l'ascenseur pourriez-vous nous envoy...  》Je fis coupée par des cris plus fort et plus intense, 《 Venez nous en aide, aidez-nous ! 》Je pouvais reconnaitre la voix de la secrétaire à la quelle je m'étais adressée quelques minutes auparavant, 《 Ils sont tous morts ! Il y a du sang partout ! 》. Je restais interdit par ses cris de désespoir, une boule se formait dans ma gorge et mes yeux se faisaient humide. La femme continuais de crier quand un rugissement se fit entendre et mis fin à notre communication téléphonique. 《 Allô, allô ? Vous êtes la ? 》Le ton de ma voix laissais refléter de la peur.

Le rugissement que je venais d'entendre était tout tout sauf naturel. Je me retournais lentement vers la jeune femme. Il fallait que je reste forte et calme. Il fallait que j'exécute tout ce que mon père m'avait appris lors de nos nombreux entraînements. D'une voix assurée et le regard fixé sur Lydia je pris la parole, 《 Personne ne viendra, il va falloir sortir seul pour espérer rester en vie. 》 Une bête était dehors, peut-être mêmes plusieurs, une chose est sur nous n'étions pas en sécurité situez dans le vide à plusieurs mètres du sol. Ça ne pouvait pas être un loup, son rugissement était à la fois grave et aigu. Nous devions sortir d'ici pour assuré notre survie.

   

Le hurlement ne semblait pas avoir déranger Lydia, je la scrutais de haut en bas puis acceptai sa proposition d'un hochement de tête.

Je ne voyais pas grand chose mais j'apercevais une sorte d'échelle qui pourrait sans doute nous mener jusqu'à la prochaine porte. 《On va pouvoir grimper.》J'arrivai, en poussant sur mes bras, à me retrouver sur l'ascenseur laissant Lydia seul à l'intérieur. Je tirai sur l'échelle pour m'assurer de sa solidité, elle semblait en bon état et ne bougeais pas. Je retournais me pencher vers la trappe pour apercevoir Lydia qui m'attendait surement pour que je l'aide à grimper.  《Eh bien, je t'écoute, qu'es-tu ? Tu n'as pas semblé troubler par le "rugissement", je mimais des guillemets, de tout à l'heure. Alors, je suppose que tu es bien plus impliquer dans cette histoire que ton petit visage d'ange ne le laisse apparaitre. Sois tu me racontes ton histoire, sois je te laisse pourrir ici.》. Je profitais de ma position pour la faire chanter, elle ne pourrait pas sortir par la trappe sans mon aide et j'étais persuadée qu'elle en savais beaucoup sur le monde surnaturel, elle ne pouvait pas être une simple humaine, si s'était le cas j'aurai sans doute pu lire de la peur dans ses yeux mais elle ne semblait pas inquiète, comme ci elle avait une arme contre eux.  Sans la quitter des yeux j'attendais qu'elle se décide à cracher le morceaux.