Depuis que j'étais entraineur dans ce lycée ma vie était devenue bien plus '' simple ''. Je n'étais plus là à devoir courir à droite à gauche, mis à part les quelques fax de divers gouvernements trop impatients.. Mais, pour le moment je me devais de terminer ce que j'avais à faire et ce le plus proprement possible.
    Je venais alors de découvrir un bureau, c'était le ''miens'' celui qui me servirait à ranger les fiches des élèves, celui dans lequel il y aurait le bazars habituel des profs de sport. Mais, ça je ne pouvais le tolérer. Ça m'était I.M.P.O.S.S.I.B.L.E.
Comme les magasins et moi sommes très amis je me suis empressé en faisant mes courses sur les rangements de documents type ''portefolio, classeurs ou rage-tout'' pour pouvoir organiser proprement cet espace et ne perdre aucun cm².
    Je venais d’entamer très tôt pour ne perdre aucun temps ce rangement rapide, avec tous les documents officiels et j'y accrochais un tableau de liège pour y mettre tous les numéros importants/trombinoscopes et autres. Le temps défile à une allure quand on est occupé, j'allais avoir cours. Je me retrouve à sortir de mon bureau rangé pour retrouver la classe que j'allais avoir dans quelques minutes. Mon instinct me disait qu'il me fallait que j'aille les voir.. D'ailleurs, je verrais Ayana si elle ne s'était pas empressée à sortir pour me revoir.

    A cette dernière idée je pars avec entrain vers la salle dans laquelle se trouvait les derniers élèves. Tel un bon prof amical je m’apprête a saluer mon collègue quand je vis Ayana avec ce gamin.. qu'est-ce qu'elle faisait encore ? Etait-ce une blague ? Si c'était le cas elle était de très mauvais goût.
Je les regarde avec un regard sans expression particulière pour ne rien laissé paraitre. Je vais saluer mon ''ami'', lui demande des nouvelles sans donner l'impression que j'écoute la petite blonde.. Si l'autre tentait quoi que ce soit il finirait probablement coupé en deux.

C'était dur. Très dur. Mike était la dans la salle à parler avec mon prof de philo de bannanerie pendant que moi je me tenais face à l'Abruti à lunette qui était peut-être un potentiel suspect. Je n'avais toujours pas ouvert la bouche ni dit quoi que ce soit, et pourtant il me regardait toujours comme si j'étais le messie ... non mais quel crétin ! Derrière le crétin, je vis Stiles arrivai en courant dans le couloir et s'arrêter à la porte en tentant de se faire discret. Il me fit signe d'y aller, de lui parler. Je levais les yeux au ciel. J'avais pas envie de lui parler. Après avoir soupiré, je me lançai avec toute la joie du monde que je pouvais exprimer :

- Salut, ça te dit de venir te suicider avec moi ce soir ?

Toute de suite après avoir sortit ces mots de ma bouche, je me rendis compte a quel point, j'étais complètement à côté de la plaque et que mes idées se mélanger, alors que je pensais à un certain tigre non loin de moi. Je secouai la tête et me repris :

- Non c'est pas ça que je voulais dire. Est-ce que tu veux tuer des innocents ce soir avec moi à la fête ?

Derrière Stiles se frappa la tête avec sa main ... Ouai les idées se mélangeait un peu trop. J'étais déconcentrée. Pfff ....Je secouai la tête et aller au plus vite, et au plus direct :

- Toi fête avec moi ce soir ?

Quand je regardé l'abruti à lunette, il ne semblait pas avoir entendu mes petits soucis de langage précédent. Il secoua la tête d'en haut en bas et balbutia un oui. Après lui avoir donné une heure pour la soi-disante fête de ce soir je soupirai et me laisser écrouler sur une chaise.

- Vous allez bien Miss Reyes ?

C'était mon professeur de philosophie qui était toujours dans la pièce que j'avais complètement oublié. Je me relevai directement :

- Oui très bien, il n'y a pas mieux que moi, merci pour le cours d'aujourd'hui, au revoir !

Complètement gêné parce qui venait de se passer, je m'enfuie dans les couleurs.