Voilà le temps venu de la fin des vacances et de la reprise des cours ... ai-je déjà dit, que bien étant assez bon en cours, je n'étais pas très fan de l'école ? Non ? Eh ben, je pensais l'avoir déjà dit. Enfin bref. Depuis halloween, je n'ai pas vraiment pu parler avec Lydia de mon retour, de la raison de mon retour, de mes sentiments ou encore de me pardonner pour tout. Eh oui, mon ancien moi est toujours vivant, mais, il était temps de changer et de trouver mon nouveau moi, le vrai Jackson.
Je me douchais et lorsque j'arrivais aux habits, je me devais de m'habiller avec classe pour ma rencontre probable avec Lydia. Je mit une chemise qui me donna un air classe mais décontracté, plus ou moins serré pour mettre en valeur mes muscles. Un jeans, pour un air cool et sexy et des baskets pour un air sportif. Je me devais d'être habillé comme ça pour Lydia, elle en valait large la peine. Je pris mon petit-déjeuner, me brossa les dents et mis du gel dans mes cheveux.

Pendant que je conduisais ma porche pour aller en cours, je ne pu m'empêcher de me poser des questions concernant Lydia et notre rencontre probable d'aujourd'hui. Comment va-t-elle réagir ? Va-t-elle être contente ? Énervée ? Il est vrai que je ne lui avait pas dit que je revenais. Est-elle en couple ? Ce serait horrible, enfin pour moi du moins. A-t-elle embrassé d'autres garçons ? Couché avec eux ? Non, elle n'est pas ce genre de fille, elle est mature et responsable, elle ne couche pas avec le premier venu.
Je commençais à stresser. C'était bien une des premières fois que je stresse pour quoi que ce soit. C'était bien Lydia ça, elle était bien la seule qui pouvait me faire ressentir ce genre de choses. Comment lui dire que je l'aime encore ? Devrais-je le lui avouer ? Ou plutôt attendre un peu ? Tellement de question se posai dans ma tête jusqu'au moment où je remarquai que j'étais arrivé au lycée.

Je sortis de ma porche comme à mon aise et me dirigea vers les couloirs. Mon casier était le même qu'avant. Je n'avais pas besoin de quelqu'un pour me montrer le lycée étant donné que je le connais comme ma propre poche. Je marchais et balayer du regard le couloir en vue de Lydia. Le stresse ce fit à nouveau ressentir, mais cette fois-ci bien plus fort qu'avant. Je marchais et tourna vers un autre couloir ou d'un coup je vis au loin Lydia qui déposait ses affaires dans son casier. Je restais quelques secondes à la regarder et entrait dans les toilettes pour chequer mes habits et ma coupe de cheveux. Tout était bien à sa place. Je sortis des toilettes en me dirigea vers Lydia avec une petite sueur sur le front. Ce stresse n'allait finalement pas me quitter de si tôt. Me trouvant derrière elle, je raclais ma gorge et me lança.

Bonjour Lydia, comment vas-tu ?

Un commencement de conversation bien banale, je le reconnais, mais je n'avais vraiment aucune idée de comment l'aborder après un si long moment où je ne l'avais pas vu une seul fois. J'essayais d'avoir l'air cool mais le stresse ce lisait dans mes yeux.

Le stresse, toujours et encore le stresse. Mais qui a pu inventer ce sentiment si ennuyant, si abominable de temps en temps. Je n'ai jamais autant stressé de ma vie, ce fut bien la première, en plus devant Lydia, j'en devient fou.

Oui, je comprends lui dis-je tout en baissant les yeux.

Toutes ces circonstances sont de ma faute. Comme toujours, je sais que faire le malheur des autres pour obtenir mon bonheur, qui était en faite également mon malheur. Je l'a voyais bouillonnante de question, elle en explosait littéralement. Mais elle trouva la question fatale, que je redoutais tant et qui m'obligea de tout raconter.

L'Angleterre est un très beau pays avec des gens merveilleux. Comparé à Beacon Hills, ce ne fut pas la gloire. L'école privé dans lequel j'étais était bien trop, comment dire, superficielle à mon goût, les élèves étaient tous des fils à papa, pourris gâtés depuis leurs plus tendre enfance. Je n'y m'y sentais pas à l'aise, pas à ma place. Mes relations avec mon père n'ont pas changé, comme d'habitude je dirais et la seule chose que je voulais était de revenir ici, là où sont mes amis, puis dit d'une voie assez basse en espérant toujours qu'elle ne l'entende pas, là où est la personne que j'aime encore.

Comment lui dire que je voulais juste revenir le plus vite possible pour elle ? Je ne pouvais pas, j'avais bien trop honte de la conduite que j'avais envers elle et, surtout de l'avoir abandonnée. Je m'en voulais énormément. Chaque jours, la haine que j’éprouve envers moi grandit, elle me ronge. Je ne pouvais pas continuer comme ça, je me devais de tout remettre dans l'ordre, pour elle, pour mes amis, pour moi ...
Lydia n'est pas une fille bête comme elle le prétendait auparavant, pour me plaire à moi et être populaire, elle doit sûrement se douter de quelque chose, mais voyons comment les choses vont avancer entre nous.